À nouveau convoqué par les dieux, j'ai été,
je devais retrouver une source égarée,
la source de l'ambroisie, qui rend la femme si jolie,
la source de l'envie, la source de la vie.
Au sommet de l'Olympe, j'ai commencé à chercher,
mais d'ici à Corinthe, je n'ai rien retrouvé.
J'ai descendu un front et ai trouvé deux perles,
d'un bleu si profond que j'ai bien cru m'y perdre.
Puis je suis remonté tout en haut d'une arête,
pour trouver un sentier au sommet de cette crête,
qui menait à l'entrée des deux grottes jumelles,
mais j'avais décidé de poursuivre la venelle,
qui menait aux lèvres d'un gouffre charmant.
J'y rencontrais un rêve, maîtresse de séant,
gardienne de ces lieux, elle m'accueillit chez elle,
nous caressant tous les deux dans une passion charnelle.
Nous aurions pu rester jusqu'à la fin des temps,
tous les deux enlacés, mais il fallait maint'nant,
que je reprenne la route,
au sud sans aucun doute,
et arriver au soir
sur un p'tit promontoire.
Le chemin continuant séparant deux collines,
au sommet de chacune, deux petites constructions,
sur l'une était bâti le temple d'Aphrodite,
et sur le second, le temple d'Apollon.
Poursuivant ma mission, je traversais une plaine
percée d'un puits sans fond, que l'on voyait à peine,
selon d'anciennes histoires, il y avait ici,
un long et fin couloir, où circulait la vie.
Continuant mon périple, dans de hautes herbes,
je découvrit bien vite, une faille presque vierge,
d'où s'échappait sans fin, la liqueur convoitée.
Ma mission accomplie, et les dieux satisfaits,
je me saoulais enfin, du nectar tant cherché.